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LES FORMATIONS TARDIVES DE LA SÉRIE STRATOÏDE > massif du Dat'Ali et marges basculées A partir de la bifurcation vers le lac Asal, la route poursuit sur les trapps tardifs et assez fortement basculés des basaltes de la série stratoïde, formant les marges passives du rift. Ce compartiment est bordé au sud par le massif rhyolitique de Dat'Ali, prolongement du massif de l'Eger'ealeyta. Le Dat'Ali est le résultat d'une évolution magmatique à la fin de la période stratoïde. Le magma acidifié est devenu plus pâteux, il forme des dômes, mêlés des brèches explosives, parcourus de fractures et affectés par un très fort hydrothermalisme (apport d'ions métalliques accompagnés de phénomènes d'oxydation responsables des variations de couleur de la roche). LES MARGES EXTERNES MÉRIDIONALES SUBAQUATIQUES > plaine de Garabl'iya En contrebas de la faille normale à regard NE qui borde le plateau vers le Nord, s'étend la plaine de Garabl'iya qui constitue les marges externes méridionales symétriques du Disa le Mallo. Contrairement au Disa le Mallo, cette région n'a pas été affectée par les mouvements tectoniques récents, ce qui laisserait à penser que l'activité d'écartement du rift tend à se déplacer vers le Nord. De même origine subaquatique que le Disa le Mallo, cette région a présenté dans le passé une activité volcanique explosive, témoins les nombreux édifices volcaniques hyaloclastiques qui s'étendent du Gale le Kôma près du lac Asal à la route nationale 9 près du Ghoubbet (piste qui relie le point coté 60 à la R.N. 9). A l'intérieur de la faille qui limite la série stratoïde et la plaine de Garabl'iya, de nombreuses fumerolles continuent d'être actives et ce jusqu'au lac Asal (cheminées de travertin, arrêt 18 et sources chaudes de Korili, arrêt 17). LES BUTTES TÉMOINS > dépôts sédimentaires lacustres En contrebas du point coté 60, la route longe plusieurs buttes témoin des dépôts de fond du lac Asal. En prenant la piste qui rejoint la R.N. 9, on atteint les niveaux de rivage dans la plaine de Garabl'iya. Ici l'épaisse strate de calcaire blanc à Melania repose sur des stratifications entrecroisées de sables sombres constitués de hyaloclastites remaniées et de cendres (caractéristiques de l'activité explosive subaquatique de la zone). La disposition des strates et les phénomènes d'oxydation semblent témoigner de mouvements de régression et de transgressions répétitifs du niveau du paléolac. LES FORMATIONS DE TRAVERTINS > arrêt 18 Alignés de chaque côté d'une fracture ouverte, ces petits édifices carbonatés témoignent d'une activité hydrothermales importante au fond du paléolac. LES SOURCES CHAUDES DE KORILI > arrêt 17 Elles sont ce qui subsiste actuellement de la forte activité hydrothermale des marges sud du rift, il y a quelques milliers d'années. LE GALE LE KÔMA PRÈS DU LAC ASAL > édifice hyaloclastique - arrêts 16 à 18 Important édifice hyaloclastique recoupé par des dykes basaltiques, près du lac Asal. LA SÉRIE SÉDIMENTAIRE ÉVAPORITIQUE > arrêt 16 Le paléolac Asal a présenté durant l'Holocène inférieur et moyen une alternance de régression et transgression, cette coupe représente la période allant de 8400 à 5400 ans B.P., c'est à dire jusqu'au retrait final qui a vu la cristallisation du gypse ancien. LES FORMATIONS ANCIENNES GYPSEUSES > arrêt 15 À partir de 5400 ans B.P., une alimentation en eau de mer du lac Asal par des fractures profondes, accompagnée d'une aridification du climat, sera responsable du dépôt d'une épaisse série de strates de gypse de plus de 40m d'épaisseur, formant une couronne autour du lac actuel. LE LAC ASAL ET LA BANQUISE DE SEL > arrêt 15 L'évaporation continuant, la saumure a atteint le taux de saturation en sel, entraînant la formation de la banquise de sel. Actuellement le niveau moyen annuel du lac est constant, la concentration moyenne de la saumure est voisine de 350g/l. |
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Mise à jour le
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Documents
Carte IGN de Djibouti au 1:200000 Itinéraire |
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