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Cette dépression parallèle à celle d'Ounda Garrayto est constituée du secteur de Fanti Garrayto qui se prolonge vers le lac Asal par le Kadda Garrayto. LE FANTI GARRAYTO > dépôts sédimentaires lacustres Cette dépression s'est formée antérieurement aux dépôts sédimentaires, comme en témoigne la présence de travertins et de calcaires microbiens sur les parois des failles. Ces failles ont joué plusieurs fois. Des buttes témoins de plusieurs mètres, d'âge Holocène, formées de calcaire lacustre blanc, surmontent les sédiments silteux et des sables sombres, elles sont coiffées de plaques de calcaire induré (fig. 1). De nombreux édifices carbonatés parfaitement conservés, alignés le long des fissures se sont développés à l'intérieur des dépôts sédimentaires. Ces formations se présentent suivant une structure de croissance en forme de boudin et une morphologie de type en « cerveau ». Des structures identiques ou apparentées ont été décrites dans des conditions différentes par C.L.V. Monty et al. (1987) suivant la terminologie de "cerebroid stromatolites". LE KADDA GARRAYTO > l'histoire du secteur durant les derniers 5000 ans. À la limite entre les trapps des marges externes et le champ de laves du Manda, le Kadda Garrayto présente de nombreux indices géologiques (stratigraphiques et morphologiques) qui permettent de reconstituer les différentes formes d'activité et les faciès des 5000 dernières années dans le secteur. Dans le secteur de Kadda Garrayto, un cône volcanique appartenant aux trapps basaltiques subaquatiques des marges externes, de forme ovoïdale est bien visible de la piste. Sensiblement égueulé vers le Sud-Est, il se superpose à la falaise tectonique. Son cratère aplanie est recouvert au centre et sur les parois de calcaires lacustres et de travertins. Les travertins semblent être apparus antérieurement aux dépôts lacustres, mais le contact par endroit étant difficile à apprécier, il est possible que leur formation ait perduré (fig. 2). Le corridor sablonneux menant au lac est encadré à gauche par les dépôts évaporitiques recouvrant les basaltes subactuels et subaquatiques et à droite par le champ de lave de Manda recouvrant le gypse ou la série évaporitique âgée de 2 000 ans (fig. 3). LE RIVAGE ORIENTAL DU LAC ASAL > les apports d'eau par les sources Sur le rivage du lac s'écoulent quelques sources chaudes où prolifèrent de nombreux gastéropodes (Potamides) broutant des cyanobactéries et des algues filamenteuses (fig. 4). Les sources apportent en partie de l'eau en provenance du Ghoubbet, en partie de l'eau réchauffée des profondeurs. Elle est responsable d'une baisse de la teneur en sels minéraux de ce côté du rivage, ce qui explique la présence d'un microenvironnement, la très faible cristallisation du sel et par contre d'importantes formations de gypse actuel. |
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Mise à jour le
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Documents
Carte IGN de Djibouti au 1:200000 Itinéraire |
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