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Le Gale le Kôma (en Afar, la montagne à deux couleurs ou le dromadaire?) est constitué essentiellement de hyaloclastites. Au contact de l'eau, la lave a été pulvérisée en tous petits fragments restant à l'état vitreux. C'est une masse de couleur jaune-ocre claire est recouverte de fines coulées basaltiques ou de scories noires et traversée par de très nombreux dykes basaltiques.
De nombreux travertins aux alentours, sur les parois des falaises tectonisées et au sommet de ce massif attestent une abondance de sources chaudes dans l'ancien lac. De nombreux filons d'alimentation basaltique traversent la masse hyaloclastite et forment parfois des murs verticaux ou contournés. Ces filons ont été mis en place sous le niveau du lac car ils présentent un débit en petits pavés polygonaux et irréguliers. Ce massif repose sur les trapps basaltiques récents datés de 30 000 ans ; il est recouvert par trois coulées basaltiques de même nature que celles qui recouvrent le grand massif de DatAli, situé au Sud-Ouest (L. Stieltjes, 1973 b). |
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B. Stratifications des dépôts hyaloclastiques au niveau des sources chaudes de Korili. C. et D. Extrémité orientale du massif à la hauteur de l'arrêt 18 (cheminées de travertins). |
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L'édifice hyaloclastique est fissuré, avec intrusion de filons basaltiques subaquatiques. La différence de résistance à l'érosion, entre les dépôts stratifiés et peu consolidés de hyaloclastite (photographie B) et le basalte, explique l'affleurement suivi de la mise en relief des filons basaltiques (photographie A , B et C). Des encroûtements calcaires accrochés au filon indique une formation subaquatique des dykes (photographie D). |
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