LES MÉTHODES DE TRAVAIL EN TRAVAUX PRATIQUES

Travailler à plusieurs est excellent, c'est participer en commun à la résolution d'un problème qui se pose, en échangeant des informations et des savoir-faire.

Mais il ne faut pas confondre échanger et plagier.

• Suite aux informations et savoir-faire échangés, chacun de son côté résout le problème et réalise son propre travail : trace son propre graphique avec ses légendes et sa propre mise en page, rédige son compte-rendu avec ses propres mots.
• Sauf indication contraire du professeur un compte-rendu est réalisé par chaque membre du binôme. Lorsqu'un document numérique est réalisé durant le TP, les membres du binôme impriment alors en deux exemplaires le document réalisé en commun. Mais la formulation des textes qui introduisent et concluent, doit restée absolument personnelle.
• Recopier le travail d'un autre, photocopier des graphiques, relève du plagiat. C'est une malhonnêteté intellectuelle grave qui doit être sanctionnée par un zéro au collège et au lycée, et à l'université par l'annulation du diplôme et une interdiction d'examen de plusieurs années.

Les séances de T.P. en binôme sont l'occasion d'une appropriation des savoirs requis, avec l'aide du professeur, mais aussi à travers le dialogue, l'échange de savoir et savoir faire entre les deux membres du binôme.
Or, on observe fréquemment des élèves qui ne font que plagier leur coéquipier et même si la séance le permet, qui recopient le travail d'autres élèves, à la dernière minute et sans discernement. Cette attitude est totalement improductive et intellectuellement malhonnête. On peut la comprendre car elle répond, face aux parents et au système, à la recherche d'une meilleure note, mais on ne peut aussi que la réprouver car elle n'enrichit pas le patrimoine intellectuel de l'élève concerné.
Cela explique pourquoi, dans de telles circonstances, je ne note pas le travail des élèves qui agissent ainsi, car la note de T.P. évalue les savoir-faire et savoir-être plus que le contenu qui est en cours d'acquisition.
Il reste alors à utiliser les contrôles écrits individuels. Hors si un contrôle écrit est nécessaire pour vérifier le degré d'acquisition des savoirs, il est aussi réducteur, car il ne laisse qu'une faible part à l'évaluation de la maîtrise des savoir-faire et savoir-être qui représentent au moins la moitié de votre formation.