Le système d'acquisition numérique Iaspei, tout comme Lennartz, affiche les données en continu mais ne les mémorise pas. Le mode d'acquisition est dit sélectif. Il fonctionne selon l'hypothèse selon laquelle un séisme local dégagera une énergie suffisamment importante pour que plusieurs stations soient touchées par l'ébranlement. Si on se reporte à la carte des 15 installations, on voit par la même que seuls les séismes survenus dans le rift, le Ghoubbet et le Golfe de Tadjourah seront visibles.

Dans un premier temps les données transmises de chaque stations sont soumises à un algorythme qui détecte le rapport signal / bruit et place les stations en phase trigger lorsque le rapport est supraliminaire.

Si plus de trois stations sont en phase trigger au temps t1, la mémorisation de toutes les données est effectuée en prenant en compte les secondes qui précédent t1, elle s'arrêtera quelques secondes après t2, moment où moins de trois stations sont en phase trigger.

Exemple.
Sur l'écran, deux stations présentent un signal bruit important, MCA (Moucha) et GBR (Grand Bara), ce signal ne correspond pas à un séisme, Moucha étant placé sur une île, le bruit généré par les vagues est toujours élevé, au Grand Bara, le bruit élevé à cet instant peut être provoqué par le passage d'un avion militaire.
Au bas de l'écran nous pouvons savoir que de dernier passage en phase trigger date du même jour à 10h 59 mn GMT.

Se reporter à la carte des installations pour situer les stations. Noter que la station d'Arta (ATD) est représentée sur trois voies puisqu'elle est à trois composantes (X, Y, Z), il en est de même pour la Baie des Requins (LAR). L'écran n'affiche que partie des données (se reporter à l'exemple interprété).