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Le Sisale Kôma est daté de 300 000 ans. C'est un volcan explosif subaquatique ayant construit un important édifice principalement constitué de matériaux hyaloclastiques, qui, après remaniement, occupent une importante surface entre la caldeira proprement dite et la région du Fieale. La partie centrale du Sisale Kôma forme une caldeira d'un rayon moyen de 500m. A 1100m de la route, la piste atteint le sommet du rebord septentrional de la caldeira. |
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Vue vers le Sud-Est. Le rebord de la caldeira et en arrière plan, le Champ de laves de Galae le, le Ghoubbet et les édifices volcaniques du Baddi Kôma et des Iles du Diable Au premier plan on remarque l'aspect stratifié des dépôts hyaloclastiques qui constituent l'essentiel de l'édifice, recouvert de matériaux pyroclastiques. Juste derrière, sur la droite, la vidange septentrionale du lac de laves qui s'écoule vers le Gouffre de la Baie des Requins. |
Vue vers l'Ouest-Sud-Ouest. La partie occidentale de la caldeira, le Lac de laves de Bourile Bahari et les plaquages de lave fossilisée. Le rebord de la caldeira est assez fortement érodé. A droite il recouvre un affleurement de basaltes plus anciens considéré comme appartenant aux marges externes septentrionales. Le plaquage de lave situé à quelques mètres au-dessus du niveau du Lac de lave de Bourile Bahari indique le niveau atteint par la lave de l'Armae Kôma avant que des brèches se forment au sud-ouest de la caldeira et permettent la vidange de la lave encore en fusion vers le Ghoubbet. |
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Vue vers le Nord-Ouest. Le rebord extérieur du Sisale Kôma, en contre bas le Kadda Soma occupé par les dépôts lacustres, à droite la faille normale à regard SW, limite septentrionale du plancher du rift. Au premier plan: le flanc externe du Sisale Kôma constitué des dépôts hyaloclastiques recouvert de matériaux pyroclastiques. En contrebas, le Kadda Soma occupé par des matériaux hyaloclastiques remaniés et les dépôts lacustres du paléolac Asal. On remarque parfaitement la limite blanche représentant le niveau le plus élevé du paléolac. Au fond, vers le lac Asal les coulées de l'Ardoukôba recouvrent les sédiments lacustres et soudent les failles du plancher (plaine d'Andiddo). |
Vue vers le Nord. La faille normale qui limite vers le Nord le plancher central du rift. Au sommet des éboulis, ligne claire matérialisant la réactivation de la faille lors de la période d'activité de 1978. On note l'absence d'une telle ligne au sommet des éboulis de la faille méridionale, ce qui laisse à penser qu'en 1978, le rift a surtout travaillé dans la partie septentrionale. |
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