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Apparu il y a moins de 10 000 ans sur le rebord méridional du Sisale Kôma, ce volcan aérien présente un cône constitué de projections et des coulées fluidales superposés aux dépôts hyaloclastiques remaniés formant le rebord du Sisale Kôma. Son cratère ébréché a engendré le déversement des coulées dans la caldeira du Sisale Kôma, formant alors le lac de laves de Bourile Bahari. |
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Deux formations caractéristiques rencontrées lors de l'ascension du cône volcanique de l'Armae Kôma A Au pied, les strates pyroclastiques constituant le cône du Sisale Kôma remaniées avec les sédiments lacustres. B Au sommet, les coulées de laves fluidales affectées par un hydrothermalisme encore actif donnant à ces laves des couleurs mordorées et rougeâtres. |
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A | B | ||||||||||||||||||||||
Au sommet, on accède à un point de vue qui permet de mieux appréhender la structure volcano-tectonique du plancher du rift (si on manque de temps cette visite peut remplacer avantageusement le point de vue du Belvédère car plus riche en informations de terrain). C Vue sur le cratère de l'Armae Kôma et le plancher boursouflé du rift occupé par le Sisale Kôma. D Vue vers le sud-est mettant en évidence l'alignement des édifices volcaniques sur les fractures divergentes, en éventail vers le Ghoubbet. |
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C | D | ||||||||||||||||||||||
E | F | ||||||||||||||||||||||
E Vue sur la faille normale à regard NE, limite méridionale du plancher du rift. Au sommet de cette faille, le Belvédère. A mi-hauteur des émissions de fumerolles sont bien visibles, signalées par la présence de végétation au sommet du talus d'éboulis (flèche). F Vue sur l'Armae Kôma depuis une des fumerolles en premier plan (voir la page "les fumerolles"). |
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