Dernière mise à jour le 7/09/15
PROGRAMME DE LA CLASSE DE QUATRIÈME

L’horaire d'enseignement des sciences de la vie et de la Terre est de 1,5 h par semaine. Soit 1h en demi-groupe de quinzaine et 1h en classe entière hebdomadaire.


Quatre thèmes sont étudiés (ce qui représente respectivement environ 20 + 6 +12 +12 séquences de 55 minutes).
Extraits du BO n° 6 spécial du 28 août 2008 - Lien

Pour des raisons pratiques (placer le cours de géologie durant la saison clémente, afin d'avoir l'opportunité de réaliser une excursion sur le terrain), nous développerons dans l'ordre : les thèmes 2, 3 puis 1 et enfin 4.

    Thème 1 : Activité interne du globe terrestre.

    Les séismes correspondent à des vibrations brutales du sol qui se propagent. Ils résultent d'une rupture des roches en profondeur provoquent des déformations à la surface de la Terre.
    Des contraintes s'exerçant en permanence sur les roches conduisent à une accumulation
    d’énergie qui finit par provoquer leur rupture.
    Le foyer du séisme est le lieu où se produit la rupture.
    A partir du foyer, la déformation se propage sous forme d'ondes sismiques.
    Les séismes sont particulièrement fréquents dans certaines zones de la surface terrestre.
    Ils se produisent surtout dans les chaînes de montagnes, près des fosses océaniques et aussi le long de l'axe des dorsales.

    Le volcanisme est l'arrivée en surface de magma et se manifeste par deux grands types d’éruptions.
    Les manifestations volcaniques sont des émissions de lave et de gaz. Les matériaux émis constituent l’édifice volcanique.
    L’arrivée en surface de certains magmas donne naissance à des coulées de lave, l’arrivée d’autres magmas est caractérisée par des explosions projetant des matériaux.
    Les magmas sont contenus dans des réservoirs magmatiques localisés, à plusieurs kilomètres de profondeur.
    Les volcans actifs ne sont pas répartis au hasard à la surface du globe.
    Les volcans actifs sont alignés en majorité en bordure de continent, dans des arcs insulaires, le long de grandes cassures en profondeur dans les océans : des dorsales océaniques.
    Quelques volcans actifs sont isolés.

    La partie externe de la Terre est formée de plaques lithosphériques rigides reposant sur l'asthénosphère qui l’est moins.
    La répartition des séismes et des manifestations volcaniques permet de délimiter une douzaine de plaques.
    Les plaques sont mobiles les unes par rapport aux autres et leurs mouvements transforment la surface du globe.
    À raison de quelques centimètres par an, les plaques s’écartent et se forment dans l'axe des dorsales.
    Elles se rapprochent et s'enfouissent au niveau des fosses océaniques.
    La collision des continents engendre des déformations et aboutit à la formation de chaînes de montagnes.

    Les aléas sismiques et volcaniques dus à l’activité de la planète engendrent des risques pour l’Homme.
    Les principales zones à risque sismique et/ou volcanique sont bien identifiées.
    L'Homme réagit face aux risques en réalisant :
    - une prévision des éruptions volcaniques efficace fondée sur la surveillance et la connaissance du fonctionnement de chaque volcan et par l’information et l’éducation des populations ;
    - une prévention sismique basée sur l’information et l’éducation des populations (zones à risques à éviter, constructions
    parasismiques, conduites à tenir avant, pendant et après les séismes).
    La prévision à court terme des séismes est impossible actuellement.
    Des plans d’aménagement du territoire tenant compte de ces risques sont mis en place ainsi que des plans de secours et des plans d’évacuation des populations.

    Thème 2 : Reproduction et maintien des espèces dans les milieux.

    La reproduction sexuée animale comme végétale comporte l’union d’une cellule reproductrice mâle et d’une cellule reproductrice femelle.
    Le résultat de la fécondation est une cellule-oeuf à l’origine d’un nouvel individu.
    L’union des cellules reproductrices mâle et femelle a lieu dans le milieu ou dans l’organisme.
    La reproduction sexuée permet aux espèces de se maintenir dans un milieu.
    Les conditions du milieu influent sur la reproduction sexuée et donc sur le devenir d’une espèce.
    L’Homme peut aussi influer sur la reproduction sexuée et ainsi porter atteinte, préserver ou recréer une biodiversité.

    Thème 3 : La transmission de la vie chez l'Homme.

    L'être humain devient apte à se reproduire à la puberté.
    Durant la puberté, les caractères sexuels secondaires apparaissent, les organes reproducteurs du garçon et de la fille deviennent fonctionnels.
    À partir de la puberté, le fonctionnement des organes reproducteurs est continu chez l’homme, cyclique chez la femme jusqu’à la ménopause.
    Les testicules produisent des spermatozoïdes de façon continue.
    À chaque cycle, un des ovaires libère un ovule.
    À chaque cycle, la couche superficielle de la paroi de l'utérus s’épaissit puis est éliminée : c’est l’origine des règles.
    L'embryon humain résulte de la fécondation, puis de divisions de la cellule œuf qui se produisent dans les heures suivant un rapport sexuel.
    Lors du rapport sexuel, des spermatozoïdes sont déposés au niveau du vagin. La fécondation a lieu dans l’une des trompes.

    L'embryon s'implante puis se développe dans l'utérus.
    Si un embryon s’implante, la couche superficielle de la paroi utérine n’est pas éliminée : les règles ne se produisent pas, c’est un des premiers signes de la grossesse.
    Des échanges entre l'organisme maternel et le fœtus permettant d’assurer ses besoins sont réalisés au niveau du placenta.
    Lors de l’accouchement des contractions utérines permettent la naissance de l’enfant.
    Dans le cadre de la maîtrise de la reproduction, des méthodes contraceptives permettent de choisir le moment d'avoir ou non un enfant.
    La contraception désigne des méthodes utilisées pour éviter, de façon réversible et temporaire, une grossesse. La contraception peut être chimique ou mécanique.

    Thème 4 : Relations au sein de l'organisme : la communication nerveuse

    La commande du mouvement est assurée par le système nerveux qui met en relation les organes sensoriels et les muscles.
    Un mouvement peut répondre à une stimulation extérieure, reçue par un organe sensoriel : le récepteur.
    Le message nerveux sensitif correspondant est transmis aux centres nerveux (cerveau et moelle épinière) par un nerf sensitif.
    Les messages nerveux moteurs sont élaborés et transmis par les centres nerveux et les nerfs moteurs jusqu’aux muscles : les effecteurs du mouvement.
    Le cerveau est un centre nerveux qui analyse les messages nerveux sensitifs (perception) et élabore en réponse des messages nerveux moteurs.

    Perception de l’environnement et commande du mouvement supposent des communications au sein d’un réseau de cellules nerveuses appelées neurones.
    Le fonctionnement du système nerveux peut être perturbé dans certaines situations et par la consommation de certaines substances.
    Les récepteurs sensoriels peuvent être gravement altérés par des agressions de l’environnement.
    Les relations entre organes récepteurs et effecteurs peuvent être perturbées notamment :
    - par la fatigue ;
    - par la consommation ou l’abus de certaines substances.