Dans des conditions météorologiques très stables, sans vent ni pluie, la dispersion des polluants dans l’atmosphère ne peut s’opérer. Dans des conditions anticycloniques comme celles que l’on a observé début décembre 2016, le phénomène d’inversion de température, présenté ci-dessous, est aussi responsable de l’accumulation des polluants au fond des vallées des Alpes.
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Inversion de température mesurée le 9 décembre 2016 près de Grenoble, entre La Mure (altitude 850m) et la station de l'Alpe d'Huez (altitude 1852m).
"L'air le plus chaud est normalement le plus près du sol, mais quand il se trouve au-dessus d'une couche d'air plus froid (plus lourd) on dit qu'il y a une inversion de température. Dans ce cas, la masse d'air qui se trouve près du sol (plus froid et plus lourd) ne peut s'élever et se disperser dans l'atmosphère." Source Météo France - Agrandir l'image
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