Dernière mise à jour le 12/02/17
La Terre - Chapitre 1
Séquence 2
"Notre planète Terre dans le Système solaire et dans l'Univers"

II. Les planètes du système solaire

  • Corrigé du TP. 2


  • Inventorier les différents types d'étoiles

  • Les deux catégories de planètes solaires
    • 1. Les planètes internes ou telluriques, denses, petites, constituées de silicates et de fer : Mercure, Vénus, Terre, Mars.
      Noter que certains satellites comme la Lune ou Io ont la même constitution.
    • 2. Les planètes gazeuses géantes ou externes, formées d'énormes boules de gaz (hydrogène et hélium) ; Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune.
      Les planètes naines et les satellites de glaces et silicates comme Pluton, Cérès, Sedna, mal connus car très éloignée.
  • La position de planète par rapport au soleil influe sur la quantité d'énergie qu'elle recevra par unité de surface.
  • La vitesse de rotation de la planète sur elle-même influe sur la durée du jour et de la nuit.
  • La vitesse de rotation de la planète autour du soleil peut influer sur le rythme des saisons (comme sur la Terre).
    Dans tout les cas, ces différences de vitesse vont influer sur le contraste qui existe entre les régions les plus froides et les régions les plus chaudes de la planète.
  • Pluton est une planète naine. Sa composition, sa taille et son orbite très excentrée et qui ne se trouve pas dans le plan de l'écliptique sont des arguments pour classer Pluton dans les planètes naines et non dans les planètes proprement dites.
  • Un satellite est un objet céleste généralement sphériques, en orbite autour d'une planète.
    Les progrès techniques des lunettes astronomiques ont permis de distinguer les satellites qui sont des corps de petites tailles.
    Les planètes sans satellites naturels sont Mercure et Vénus car probablement trop proches du soleil.
    Certains satellites, comme la Lune, présentent une composition proche de celle de la planète autour de laquelle il gravite, qui fait supposer que la planète et le satellite ont une même origine (dans le cas de la Lune sa densité est proche de celle de la croûte).
    D'autres satellites sont constitués différemment de la planète, ils ont pu être captés, comme c'est le cas pour les satellites de Mars, petits et non sphériques qui pourraient être de gros astéroïdes.
    Io autour de Jupiter est formé de silicates, Titan autour de Saturne ou Triton autour de Neptune sont formés de glaces et de silicates alors que les planètes sont gazeuses.

  • Repérer les marqueurs d'activité actuelle ou passée d'une planète
    • 1. Un passé volcanique est repérable par des édifices volcaniques et des coulées.
    • 2. Mercure, petite planète, semble avoir épuisé très tôt son combustible, son activité interne a cessé ; d'autre part, l'absence d'atmosphère et d'hydrosphère interdit toute érosion.
    • 3. Nos planètes se sont toutes formées par accrétion, ce phénomène a accumulé une importante quantité d'énergie.
    • 4. Nos planètes possèdent encore ou ont possédé du combustible radioactif.
      La quantité d'énergie accumulée par accrétion et obtenue par réaction thermonucléaire dépend de la taille de la planète. Les planètes les plus petites comme Mercure ont très vite épuisé cette énergie et se sont refroidies. Les planètes telluriques comme la Terre conservent encore de l'énergie dans son manteau inférieur et son noyau, qui alimente les mouvements de convection et la formation de magmas.
      Les magmas formés en profondeur et répandus à la surface d'une planète nous renseignent sur la composition interne de la planète.

  • Bilan - Animation La Terre 5.3 - Université de Laval
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      • les planètes du système solaire
      • naissance de la Lune
      • caractéristiques physiques




  • APPRONDIR. L'origine de la planète Terre

    Notre planète est constituée d'une sphère rocheuse entourée d'une mince couche de fluides légers et volatils (l'eau formant l'hydrosphère, indispensable à la vie, mais aussi l'azote, le dioxyde de carbone, le néon, l'argon et l'oxygène apparu beaucoup plus tard, formant l'atmosphère).
    • On connaît assez bien la composition chimique des blocs à partir desquels la planète Terre s'est formée : c'est celle des grandes familles de météorites que l'on trouve encore dans le Système solaire. Outre les météorites métalliques on a identifié quantité de blocs rocheux ou chondrites, composés d'environ 75 à 90 % de silicates et de 10 à 25 % d'un alliage de fer et de nickel. Quelques rares chondrites, dites de type Ivuna, contiennent des matériaux carbonés, des éléments légers et de l'eau. Toutefois la composition chimique de la Terre montre qu'elle s'est formée par accumulation de blocs très « secs » (pauvres en eau, en éléments légers et carbonés), semblables aux chondrites dites à enstatite, riches en métaux et pauvres en éléments volatils.
    • Plusieurs scénarios ont été proposés pour expliquer la présence de l'hydrosphère et de l'atmosphère terrestres. Aujourd'hui, on pense qu'hormis l'oxygène, les substances volatiles ont été apportées à posteriori, après le formation de la Lune, des zones externes du Système solaire par divers corps célestes.
    • Il y a 4,56 milliards d'années, le Soleil, les planètes et les autres corps du système solaire sont nés de l'effondrement d'un vaste nuage de gaz et de poussières. Les 99,8 % de la masse de cette nébuleuse primitive ont donné le Soleil, tandis que la fraction restante s'organisait en un grand disque en rotation. Au cours de la dizaine de millions d'années qui ont suivi, l'action des rayonnements solaires et du vent de particules émis par les étoiles (le vent solaire) ont provoqué une certaine différenciation chimique dans ce disque. Les éléments les plus légers et les plus volatils furent chassés vers l'extérieur du Système pendant que vers l'intérieur les poussières s'agglutinaient pour former au cours d'un mécanisme d'accrétion progressif, des corps rocheux de plus en plus gros qui donnèrent les planètes telluriques (Mercure, Vénus, la Terre et Mars). La durée du phénomène d'accrétion avoisine les 100 millions d'années.
    • Dans les zones plus lointaines et plus froides du système solaire, là où se trouve les planètes géantes (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune), le mécanisme d'accrétion fut différent. On pense que les cœurs de roches et de glaces se sont formés en moins de 10 millions d'années, par capture des éléments volatils de la nébuleuse primitive. Ceci explique que les planètes telluriques soient rocheuses et les planètes géantes gazeuses (abondance d'eau de méthane et d'ammoniac).
    • La formation de la Lune est le résultat de la collision d'un planétoïde de la taille de Mars avec la Terre survenue entre 40 et 60 millions d'années après le début de la formation du système solaire. Cette collision créa une explosion équivalente à celle de 100 millions de milliards de tonnes de dynamite qui participa à une seconde expulsion des éléments légers et gazeux qui aurait pu s'accumuler à la surface de la planète Terre en formation.
    • Dans ce scénario, les éléments volatils de la Terre ayant été chassés vers l'extérieur du Système, on considère que les éléments légers et volatils qui constituent l'hydrosphère et l'atmosphère terrestres ont une origine tardive datant de la fin de la formation de la Terre. Cela suppose un apport par des petits corps célestes qui abondent dans les régions extérieures comme dans la ceinture d'astéroïdes située entre Mars et Jupiter où circulent des objets dont la taille peut aller de quelques micromètres à quelques milliers de kilomètres et qui sont responsables du « grand bombardement » des planètes internes qui dura quelques centaines de millions d'années et est encore principalement visible sous forme de cratères d'impact à la surface des planètes dites "mortes" sans atmosphère, qui ne possèdent ni hydrosphère et sans activité interne qui modifie la disposition des continents.