Dernière mise à jour le 1/07/04
Etude du classement du sable marin sur une plage
Plage de Kor Ambado à Djibouti - Transect perpendiculaire à la cöte

La dépression occupée par une sédimentation marine récente est liée à l'ouverture du Golfe. Le compartiment basaltique visible à droite s'est effondré et a basculé. La mer a occupé cet effondrement avant de se retirer suite à la surrection des bordures du Golfe.
La double flèche indique l'emplacement de la coupe schématique de la plage (ci-contre).


Ce sable fait effervescence à l'acide. On reconnaît dans ce sable marin de plage : de petits graviers de basalte, du feldspath, très peu de calcite et surtout de très nombreux fragment de coquille et surtout de coraux provenant du platier corallien.


On a effectué trois prélèvement en
  • K1, zone littorale, limite de marée basse de vive eau,
  • K2, zone littorale, limite de marée haute de vive eau,
  • K3, zone supralittorale.

Les prélèvements sont préparés sur une lame de verre enduite de colle, observée après séchage à la loupe binoculaire (on peut aussi utiliser le microscope avec un objectif grossissant jusqu'à 10x avec un éclairage latéral de la platine). Chaque lame est munie d'une bandelette de papier millimétré pour apprécier la taille des éléments.

Résultats de observations

  • Le prélèvement K1 présente des éléments dont la taille va de 0,5 à plus de 3 mm.
  • Le prélèvement K2 présente des éléments dont la taille va de 0,2 à environ 1 mm.
  • Le prélèvement K3 présente des éléments dont la taille va de 0,05 à 0,1 mm.

Le prélèvement K1 est effectué au bas de la zone de balancement des marées de vive eau, les vagues y sont toujours fortes, l'eau est agitée en permanence. Le classement est mauvais.
Le prélèvement K2 est effectué en haut de la zone de balancement des marées de vive eau, les vagues viennent y "mourir", l'eau s'inflitre dans la plage. La force de l'eau y est alors nulle. Le classement est bon.
Le prélèvement K3 est effectué dans la zone supralittorale, le sable accumulé y est très fin, mat et piqueté. Cette accumulation de sable correspond à un transport éolien sous l'action des vents marins dominants (dune littorale).