La reproduction des plantes à fleurs diffère de celle des animaux par le fait
- que vivant sur un milieu terrestre, elles sont fixées par des racines dans le sol et ne peuvent effectuer d'accouplement,
- que les cellules mâles, les grains de pollen ne sont pas mobiles et sont pourvus d'une très grande résistance à la déshydratation grâce à une coque imperméable et résistante,
- beaucoup de plantes à fleurs sont hermaphrodites mais mettent en place des processus empêchant ou interdisant l'autofécondation.
Les plantes à fleurs ont résolu le problème en utilisant des animaux comme vecteurs pollinisateurs.
La stratégie est d'attirer les insectes, certains oiseaux (colibri) et parfois mammifère (la chauve-souris) par le nectar (sève sucrée parfumée) émise au fond de la fleur. Certaines plantes comme une orchidée va jusqu'à simuler l'abdomen d'une femelle du bourdon pour attirer les mâles !
L'insecte attiré par le nectar se frotte sur les étamines et le stigmate et transporte ainsi le pollen d'une fleur à l'autre pour faciliter la fécondation croisée.
Par la forme, la couleur et le parfum, la fleur fidélise le pollinateur qui ainsi reste sur la même espèce de fleur en floraison et transporte ainsi le pollen à une autre fleur de la même espèce.
Une vidéo montrant un bourdon mâle essayant de copuler avec l'orchidée Ophris bourdon voir sur Youtube