JAPON - Séisme et tsunami du 11 mars 2011


D'après l'Express du 25 mars 2011 - Lire l'article

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Vendredi 11 mars 2011. Un très violent séisme se produit à 14h46, heure locale, 6h46 du matin, heure française, au large des côtes nord-est du Japon.  
L'épicentre du tremblement de terre, à 20 km de profondeur sous la mer, se situe à 130 km à l'est de Sendai, chef-lieu de la préfecture de Miyagi, ville située à environ 300 km au nord-est de Tokyo. La magnitude du tremblement de terre a d'abord été estimée à 7,9, puis finalement révaluée à 9,0 par le United States Geological Survey, ce qui en fait le séisme le plus important jamais enregistré dans l'histoire du Japon.  
La première secousse a duré plus de deux minutes. À la suite du séisme et de ses nombreuses répliques, l'île principale du Japon, Honshu, s'est déplacée de 2,4 m vers l'est au lieu des 83 mm habituellement par an.  
Le séisme entraîne l'arrêt automatique des réacteurs des centrales nucléaires dans les provinces proches de l'épicentre et les transports sont interrompus dans toutes les provinces de l'est, notamment à Tokyo. Dix heures après le séisme, selon la police japonaise, le bilan provisoire est de 337 morts et 531 disparus.  
Le Tsunami
Une alerte au Tsunami est aussitôt déclenchée pour le Japon et une vingtaine de pays, incluant la côte Pacifique entière.
Le bilan provisoire, le 25 mars, dépasse les 27.000 morts et disparus dont 10.066 morts confirmés et 17.443 disparus. Les destructions obligent les populations qui ont tout perdu dans le tsunami à chercher refuge dans des centres d'hébergement mis en place pour l'occasion. Une semaine après le séisme, 387 000 personnes étaient accueillis dans quelques 2 200 structures d'accueil.  
La catastrophe nucléaire
Rapidement, le tremblement de terre réveille la peur d'une catastrophe nucléaire.  Le déroulement des événements
Le samedi 12, une explosion se produit dans la centrale de Fukushima Daiichi ; le toit du bâtiment abritant le réacteur 1 s'effondre. Des rejets radioactifs très importants ont lieu simultanément à l'explosion. Lundi, deux explosions se produisent au niveau du réacteur 3. Mardi 15, la crise s'aggrave avec de nouvelles explosions dans le réacteur 2, un incendie du réacteur 4 et deux explosions au niveau du réacteur 3. Un nouvel incendie se déclenche dans le réacteur 4 le lendemain. 
A partir du 17, des tonnes d'eau de mer sont déversées par hélicoptère pour refroidir les réacteurs. Le jour suivant, l'Agence de sûreté nucléaire japonaise relève de 4 à 5 (sur 7) le niveau de l'accident sur l'échelle internationale INES. Le coeur du réacteur 3 est endommagé. Le 19, les toits des bâtiments des réacteurs 5 et 6 sont percés pour éviter des explosions d'hydrogène.

Le 21, le lait et plusieurs légumes verts de la région interdits à la vente tandis qu'un niveau d'iode radioactif plus de trois fois supérieur à la norme est relevé dans l'eau de mer à 40 km de Fukushima.
La situation semble s'améliiorer à partir du 22: l'électricité est partiellement rétablie dans la salle de contrôle du réacteur 3. Mais le lendemain, trois techniciens du réacteur 3 sont irradiés. Mais les émanations radioactives s'étendent: le niveau d'iode radioactif dans l'eau de Tokyo passe au dessus de la limite admise pour les bébés le 23 -elle repasse en dessous le lendemain-. 
Les opérations de refroidissement de la centrale pourraient prendre encore un mois, reconnait Tepco ce vendredi, qui évoque de possibles dommages sur la cuve du réacteur n°3.
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Les données sismiques du 11 mars (USGS en anglais) - Lien

Cartographie, analyse du séisme et catastrophe nucléaire (Notre planète Info) - 25 mars - 12 avril

Le dossier "du séisme à l'accident nucléaire" - Science Actualité de la Cité des Sciences - Le site

Le bilan heure par heure - Science Actualité de la Cité des Sciences - Le site

Le dossier du Café Pédagogique - Lien

Carte des répliques sismiques depuis le 11 mars - Le site

Les images satellitales de la NASA - 12 mars - 13 mars - 15 mars - 16 mars - 18 mars - 19 mars - 20 mars -

Le blog de Planète Terre (Emission de France Culture) - Le site

Institut de Radioprotection er de Sureté Nucléaire (IRSN) (France) - Actualités

Carte actualisée des radiations (Target map) - Lien