Dernière mise à jour le 19/02/17
Climats - Chapitre 2
Séquence 2
"Changements climatiques récents et futurs"

II. Le réchauffement climatique en question ?


Indices d'un réchauffement climatique

  • Depuis un siècle te particulièrement depuis les 50 à 60 dernières années on observe une augmentation régulière des anomalies et de température à la surface de la planète qui semble s'accentuer durant les quelques dernières années du 21e siècle, pour atteindre une élévation de température d'environ 1°C.

Les causes de ce réchauffement climatique en question

  • L'augmentation, dans l'atmosphère, du taux de CO2 (dioxyde de carbone dégagé par la combustion des énergies fossiles comme le charbon, le gaz et le pétrole) et du taux de CH4 (méthane dégagé par l'agriculture mais aussi par la fonte des sols gelés de la Sibérie et du Nord du Canada).
    • Ces gaz sont des gaz dits à effet de serre. La présence d'une atmosphère terrestre où on trouve des gaz à effet de serre (H2O et CO2), a permis à notre planète d'obtenir une température moyenne d'environ 15°C au lieu des -18°C qui serait la température de notre planète en fonction de la distance Terre - Soleil, sans effet de serre.
    • Mais une variation du taux de CO2 entraîne rapidement une variation climatique : refroidissement si le taux diminue (comme nous avons vu au Carbonifère) ou réchauffement si ce taux augmente, ce qui est le cas actuellement.

Les conséquence d'un réchauffement climatique

  • Une élévation de 2 à 4,5°C des températures terrestres d'ici à 2100.
  • Elévation du niveau des océans, liée à la fonte des glaciers terrestres (montagnes et calottes polaires du Groenland et de l'Antarctique), actuellement de 3,3 mm/an, mais qui pourrait atteindre 1m d'ici à 2100. Ainsi de nombreuses petites îles de l'Océan Indien et du Pacifiques seraient vouées à disparaître, comme les Maldives.
    • À noter que la fonte de la glace flottante n'impacte pas le niveau des océans.
    • À cela il faut ajouter la dilatation des premiers centaines de mètre sous la surface des océans (3 à 500 m).
  • Augmentations des précipitassions dans les régions tempérées (inondations) et climats très contrastés dans des régions plus au Sud (aridifications).
  • Acidifications des océans par dissolution du CO2 en excès dans l'atmosphère. Cette dissolution acidifie l'eau (phénomène bien connu pour se désaltérer avec une eau pétillante). Cette acidification a par contre un effet de dissolution des coquilles et enveloppes calcaires de nombreux organismes marins (Mollusques et coraux, par exemple).
  • Une diminution de la biodiversité. En effet la rapidité de la croissance du taux en CO2 laisse présager une augmentation de la température sur quelques décennies, or les organismes vivants ne peuvent évoluer sur de si courtes périodes. Certains pourront migrer vers le Nord, mais les végétaux fixés et les animaux adaptés aux climats polaires ne pourront pas migrer et sont voués à disparaître.
  • Les migrations des populations humaines devant quitter leur habitat pour fuir les cataclysmes (tempêtes, inondations, disparition des côtes érodées par la montée des océans, grandes sécheresses amenant la famine). Actuellement on compte plus de 200 millions de migrants climatiques dans le monde.

Une ère nouvelle, l'Anthropocène, est peut-être en train d'apparaître liée à une transformation de l'environnement climatique et à l'extinction d'espèces comme lors des grandes crises qui ont jalonné l'histoire géologique de notre planète, mais cette fois engendrée par une espèce animale, l'Homme !


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