I. La mémoire immunitaire et la vaccination
Exploitation des documents proposés.
Le principe de la vaccination utilise les mécanismes de la réponse immunitaire lente spécifique : suite à une infection et à la disparition de l'antigène responsable, des lymphocytes B et T, des anticorps spécifiques qui ont lutté contre l'antigène sont conservés en mémoire. Cette mémoire est spécifique de l'antigène rencontré (expériences du document 2 : une souris survivant au tétanos est protégée contre le tétanos par les lymphocytes mémoire, mais elle ne le sera pas contre la diphtérie).
Historiquement, en 1796 (document 1), Jenner remarque qu'un paysan ayant contracté la vaccine (variole des bovins, maladie voisine de la variole, non mortelle pour l'homme) était protégé contre la variole. Jenner venait de découvrir, sans pouvoir le démontrer, le principe de la vaccination.
La vaccination consiste à améliorer les défenses immunitaires en mettant l’organisme en contact avec des antigènes pouvant être pathogènes et mortels avant que ceux-ci ne nous infectent. Notre défense mise en contact avec ces antigènes développe une défense spécifique et met en mémoire cette réponse spécifique dans le cas où nous serions mis en contact avec l'antigène de la maladie mortelle. Ainsi les réactions immunitaires seront renforcées et plus rapides.
La préparation d'un vaccin nécessite la mise au point d'antigènes affaiblis, les plus ressemblant possibles mais non pathogènes, ainsi que la présence d'adjuvant qui stimulent la réaction immunitaire comme lors d'une réelle infection pathogène.
Malgré la présence des adjuvants qui stimulent l'inflammation initiale, la réaction n'est souvent pas assez importante et il est nécessaire d'effectuer des rappels pour renforcer la mémoire immunitaire suite à une vaccination (documents 3 et 4).
Dans cette mesure, tout nouveau-né doit être vacciné en prévision d’une éventuelle rencontre avec un antigène, et son système immunitaire doit être réactivé par des rappels de vaccination.
Un bilan avec animation.