IV. La phase finale de la réponse spécifique - L'élimination des antigènes
A. Comment les anticorps participent-ils à l'élimination des antigènes présents dans le sang ?
Les lymphocytes B spécifiques, activés par la présence de l'antigène, se sont différenciés pour produire des milliards d'anticorps.
Les anticorps se lient aux antigènes (situés par exemple sur l'enveloppe virale ou la membrane bactérienne) et unissent les micro-organismes pour former des amas (complexes immuns) visibles à l'oeil nu. Les antigènes ne peuvent plus agir mais ne sont pas détruits.
La phase finale d'élimination des amas est un retour à la réponse non spécifique : l'extrémités non spécifique des anticorps (pied du Y) sont retenus par les cellules phagocytaires qui ainsi phagocytent les amas (complexes immuns).
La présence des anticorps dans le sang est le signe que l'organisme a rencontré l'antigène à un moment de l'existence. Leur présence permet de déterminer si la personne est séropositive à cet antigène. Cette recherche permet ainsi dans l'exemple étudié de savoir si le patient a été atteint par la brucellose ou non. Voir le corrigé du test de la brucellose.
B. Comment les virus peuvent-ils être repérés et la cellule infectée détruite par les lymphocytes T ?
Les lymphocytes T spécifiques, activés par la présence de l'antigène, se sont différenciés pour être capables de se fixer sur la cellule cible porteuse de l'identité étrangère (cellule greffée, cellule contaminée par un virus, cellule morte) et émettre une substance qui perfore la membrane de la cellule cible, laquelle se vide de son cytoplasme et meurt (la cellule morte est alors phagocytée).