Dernière mise à jour le 17/04/15
Chapitre 2
Séquence 3
"L'organisme se défend contre les micro-organismes pathogènes et les élimine"




III. Mise en place d'une réponse spécifique plus lente avec les lymphocytes

Reconnaissance d'un antigène bactérien par un lymphocyte B et réponse immunitaire

Le lymphocyte B possède, plantés sur sa membrane, des récepteurs (on les appelle anticorps membranaires), spécifique d'un nouvel antigène.
Un antigène est une molécule étrangère libre (toxine) ou présente sur la membrane d'un microorganisme.
En présence d'une bactérie dont la membrane est couverte de molécules étrangères car différentes de celles des membranes de nos cellules, le lymphocyte se fixe sur l'antigène.
Le lymphocyte B est alors "activé", il se multiplie et se transforme en lymphocyte capable d'excréter des milliards d'anticorps dans le sang.

Mise en évidence de la spécificité de la réponse immunitaire des lymphocytes B producteurs d'anticorps

Corrigé de la fiche expérimentale

Reconnaissance d'une cellule infectée par un virus par un lymphocyte T et réponse immunitaire

La cellule infectée par un virus présente un fragment du virus à la place de son identité.
Se faisant ainsi passée pour étrangère, elle est repérée par un lymphocyte T qui perce sa membrane et détruisant ainsi la cellule infectée.
Comme le montre l'expérience réalisée avec la souris X sur les cellules de souris M1, M2 et M3, la réponse du lymphocyte T est spécifique de l'antigène viral.

Ce qui caractérise une réponse immunitaire spécifique

La réponse immunitaire spécifique est relativement lente (environ une semaine), elle est spécifique d'un seul antigène et mémorisée à vie : si on survit à la première atteinte pathogène du microorganisme on sera capable d'éliminer l'antigène chaque fois qu'il entrera à nouveau dans nos tissus avant que la maladie ne se déclare.