Du fait de la rotondité de la Terre toutes les régions du globe ne reçoivent pas la même quantité d'énergie par unité de surface. Ainsi les régions équatoriales sont celles qui reçoivent un maximum d'énergie solaire.
L'air chaud et humide lié à l’évaporation des océans des régions équatoriales tend à s'élever, créant ainsi une zone de basse pression en surface.
Cet air chaud et humide tend à se diriger vers les pôles. Au niveau du 30e degré de latitude, la force le Coriolis déporte cette masse d'air et l'empêche de continuer son chemin vers les pôles. La masse d'air refroidie et asséchée en altitude entre en subsidence et s'accumule vers les latitudes de 30°N et 30°S se qui entraîne les hautes pressions subtropicales qui caractérisent la latitude des déserts. Ceci forme la cellule de Hadley.
Au delà du 30e parallèle N ou S, en direction des pôles, ce sont des perturbations en enroulement autour des dépressions qui prennent le relais et permettent les échanges d'énergie jusqu'aux pôles.
Grâce aux mouvements des masses d'air, des échanges d'énergie sont mis en place qui réduisent les extrêmes de température entre l'équateur et les pôles rendant les conditions de vie sur Terre moins extrêmes.
Règle importante : les vents se déplacent des hautes pressions vers les basses pressions.

Document 3 - Hauteur des vagues et vitesse du vent
le dialogue du vent des vagues
Document AVISO Topex/Poséidon Consulter au fil des saisons

Référence de l'image de gauche
http://earthobservatory.nasa.gov/IOTD/view.php?id=36019

Température de la surface de l'Atlantique Nord.
Les températures les plus élevées sont représentées par le VERT , les plus froides le ROUGE et les températures intermédiaires le BLEU.

Le courant équatorial nord se prolonge par le courant des Antilles qui converge avec le courant de Floride sortant du golfe du Mexique pour donner le Gulf Stream, puissant courant dont le flux peut atteindre 90.10⁶ m³/s.
Le Gulf Stream tourne autour du dôme (empilement ou surpression océanique) situé au centre de l'Atlantique Nord. Une partie de ce courant s'infléchit vers le sud en formant de nombreux gyres (grande boucle formée par un courant autour des grands anticyclones subtropicaux), une autre partie continue vers l'est (vers l'Europe) : c'est la dérive Nord Atlantique.

La dérive Nord Atlantique se prolonge par le courant de Norvège relativement chaud et salé.

Au contraire, le long des côtes du Groenland, le courant froid venant de l'Arctique transporte les icebergs de la banquise vers le sud. Le courant du Labrador transporte lui aussi vers le sud, le long des côtes canadiennes et américaines, des eaux froides qui convergent avec les eaux du Gulf Stream (image ci-dessus à gauche).

Références : CEOS CNES et Image NASA

La circulation thermohaline correspondant à la circulation des masses d'eaux océaniques à l'échelle mondiale sous l'effet des variations de température (thermo) et de salinité (halin) des eaux océaniques.
Au Nord de l'Atlantique, les eaux de surface se densifient et plongent. L'augmentation de densité est liée au refroidissement et à l'augmentation de la concentration en sel (sachant que les glaces de mer ne sont pas salées).
Le courant profond passe dans l'hémisphère Sud pour remonter en surface au niveau de l'Océan Indien ou de l'Océan Pacifique.