Dernière mise à jour le 23/09/10
Glaciers alpins - Exemple la Mer de Glace

1 - À gauche - Une carte des glaciers du Mont Blanc.
La flèche indique l'emplacement des prises de vue.

Informations

  • Vol virtuel au-dessus de la Mer de Glace pour mieux se repérer - Sur You Tube
  • Le recul des glaciers (Observatoire de Grenoble) - Lien
  • Visualisation du recul de la Mer de Glace entre 1644 et 1995 - Lien
  • Une collection de photos anciennes et récentes sur la Mer de Glace - Lien
  • La vitesse de déplacement de la Mer de Glace dépend de la pente. Lien
  • Comment se forment les crevasses - Lien
  • Neige, glaciers et pergélisol en 2008-2009 - Lien

2 - Ci-dessous - La Mer de Glace constituée de la confluence du Glacier du Tacul venat de la gauche et du Glacier de Leschaux venant de la gauche.

3 - À gauche - Vue sur l'érosion en U da la vallée occupée par le glacier avant son retrait. Les parois présentent des plaques lisses de forte pente.
À la surface de la langue glaciaire les blocs transportés sont bien visibles suite à la fonte du glacier


4 - Ci-dessous - L'extrémité de la langue de glace et le début de la moraine frontale. Un lac glaciaire existe en contrebas.

5 - Ci-dessous - La langue du glacier à Montenvers avec les tunnels creusés dans la glace. Les ouvertures des années précdentes figurent la vitesse de déplacment du glacier relativement lente ici du fait de la diminution de la pente

3) Les réactions obscures.

a. L’assimilation du dioxyde de carbone.

  • Le dioxyde de carbone se fixe sur un accepteur en C5. Sous l’action des protons, des électrons libérés par TH + H+ et de l’énergie fournie par l’ATP, se forment les molécules en C3 de triose.
  • Ces trioses servent alors à :
    • régénérer l’accepteur en C5 (pentose)
    • synthétiser des molécules en C6 (hexose) comme le fructose ou le glucose.
  • Toutes ces réactions sont contrôlées par un nombre très important d’enzymes, chacune d’elles étant spécifique d’une réaction.

b. Utilisation des sucres synthétisés.

  • Pendant le jour le glucose peut être stocké dans le stroma sous forme d’amidon. L’amidon sera hydrolysé durant la nuit en saccharose pour pouvoir quitter le chloroplaste de la cellule.
  • Une partie des hexoses quitte le chloroplaste directement sans avoir été stockée, une autre est utilisée pour la synthèse d’acides aminés et d’acides gras, ce qui suppose l’utilisation d’éléments tels que N, S, P, … provenant des sels minéraux dissous dans la sève brute.

2) La phase de couplage des réactions dans le stroma

a. L’énergie libérée.

  • Elle est récupérée sous d’une liaison à haute énergie, la liaison phosphate :

    • ADP : adénosine diphosphate
      ATP : adénosine triphosphate
  • Réaction réversible qui permet le « recyclage » de l’ADP, permettant sa réutilisation comme réservoir d’énergie pour alimenter la réaction obscure qui se déroule dans le stroma.

b. Les électrons et les protons émis par le thylakoïde.

  • Un accepteur d’électrons du stroma le T+, encore plus avide que les précédents transporteurs, récupère des électrons émis par la chaîne photosynthétique ; cela lui permet aussi de fixer les protons libérés par la photolyse de l’eau. Ainsi protons et électrons sont mis en réserve comme l’était l’énergie pour la réaction obscure dans le stroma.

    • T = NADP : Nicotinamide adénine dinucléotide phosphate